1ère semaine
 
   
Vendredi 22 JUILLET 2005

Huddle

Suite à de nombreuses "Jam" quatre musiciens passionnés décident d’officialiser leur collaboration et créent le groupe HUDDLE en Novembre 2003.

Après quelques mois de répétition et de travail acharné leur répertoire commence à se dessiner sérieusement, jonglant habilement entre standards de Blues (Robert Johnson, Popa Chubby, Rory Gallagher, Peter Green...), de Country Folk (Crosby, Stills, Nash and Young, Creedance Clearwater Revival...) et de Rock (Extrême, Ben Harper, Guns’n’Roses...). L’heure est donc à l’enregistrement d’un CD Démo qui verra le jour en Janvier 2004. Cette carte de visite va leur ouvrir la porte des concerts. En mai 2004, HUDDLE joue pour la Féria de Nîmes. Désormais en selle, les concerts vont s’enchaîner (Place St Charles à Nîmes, L’Escale à Marguerittes, Bagnols Blues pour Blues Road, La casbah au Pont de Monvert...). A chaque fois la voix envoûtante d’Estelle servie par les arrangements chaleureux de Lionel, Benoit et Fred touche le public sans distinction d’âge.

Arthur Neilson

Né dans le quartier new-yorkais du Queens, Arthur Nielson commence à se frotter à la guitare en autodidacte, dès l’âge de quinze ans, sur un modèle électrique Teisco Del Rey. Il développe peu après sa connaissance du répertoire acoustique et le style finger picking. La découverte du guitariste Albert King est pour lui une révélation et le laisse définitivement "accro" au blues. C’est en jouant sur tous les disques qui passent à sa portée qu’Arthur développe son style de guitare dynamique, agressif et proche des racines du genre. Au début des années 70, il répond à une annonce parue dans le Village Voice (cherchons guitariste de blues...) et se trouve propulsé au coeur de la scène de blues new-yorkaise. Cela lui donne l’opportunité d’accompagner la regrettée Victoria Spivey et de faire le boeuf avec James Cotton et Hubert Sumlin.

Très rapidement, le téléphone d’Arthur ne cesse de sonner, tant son style de guitare est recherché. Il lui arrive même de jouer dans sept groupes différents en même temps. Il est, en effet, à l’aise dans tous les genres : Rock’n Roll, Rockabilly et Country. A cette époque, il collabore également avec le légendaire Otis Rush, ainsi qu’avec Ronie Spector et les Commitments.

C’est dans les bars et les clubs de New York comme le Dzn Lynch Blues Bar, le Lone Star Cafe, le Manny’s Car Wash ou le Tramps que le protégé de Popa a façonné son style. Ces clubs lui permettent, surtout, de jouer avec certaines de ses plus grandes influences (B.B. King, Buddy Guy, Roy Buchanan, Danny Gatton, Albert King... Ce dernier déclarant, après une de ses performances : "C’est clair que ce type sait jouer !".

En 1998, Shemekia Copeland demand à Arthur de devenir son guitariste de scène et il la suit toujours depuis lors. Il participe d’ailleurs à "Wicked", le dernier album de Shemekia. En 2001, Popa Chubby propose à Arthur de participer à son projet discographique "Popa Chubby presents New York City Blues n° 1". Le guitariste enregistre pour l’occasion quatre titres dont "Fenderbender" qui démontre de façon flamboyante l’agilité de sa technique de manche. Voici ce qu’en dit Popa Chubby, qui depuis, a produit et réalisé ses deux albums solos : "Qu’il tourne, qu’il enregistre ou qu’il se décontracte, Arthur est toujours en train de faire ce qu’il préfère par-dessus tout : jouer de la guitare."